TEMPS NOUVEAUX
(inédit, 2025)

“ En retournant dans ma cité natale en Lorraine, je n’imaginais pas qu’un autre monde était né. Les descendants des mineurs sont devenus banquiers ou experts en intelligence artificielle. Et du passé industriel, il ne reste qu’une légende chantée…”

TEMPS NOUVEAUX
un film de François Caillat
(80’, 2025, inédit)

À Villerupt, ville-frontière entre la France et le Luxembourg, TEMPS NOUVEAUX entremêle mémoire ouvrière et destinées contemporaines dans une fresque cinématographique et musicale.

Le film, conçu comme opéra-documentaire, se déploie sur deux époques : il raconte en musique la vie d’une famille de mineurs italiens dans les années 60; il interroge aujourd’hui leurs descendants, employés dans l’IA et la finance luxembourgeoises.

Le récit off est porté par le réalisateur, fils de l’ancien directeur de la mine.

…….  

*contacts production : tempofilmsprod@gmail.com et claire.dornoy@lesfilmsdici.fr

*presse et festivals : Mme Ilgaz TAKA
production.1@lesfilmsdici.fr

Teaser du film

Fiche technique

 

TEMPS NOUVEAUX

Titre anglais : New Times

80 minutes, couleur, 2025

Scénario original
Cristina Comencini
François Caillat

Musique originale
Carlo Crivelli

Sur un livret de
Valerio Magrelli

Réalisation
François Caillat


Avec les témoignages de
Lucie Casadei, Camille Cialini, Emmanuelle Coisy, Nicolas Lori, Cyprien Perozeni, Sophie Rahem, Mustapha Rahem, Xavier Schramm, Annie Silvestri, Pierre Virgilio


Chanteurs solistes :

Rosa, soprano lyrique
Cecilia Alogi

Teresa, soprano léger
Giada Masi

Aldo, baryton
Marco Severin

Tino, ténor
Simone Di Giulio

Ces quatre rôles sont interprétés à l’image par les chanteurs de l’Ecole de musique DIAPASON de Villerupt :

Rosa
Laurence Migliaccio

Teresa
Julie Muller

Aldo
Julien Duchet

Tino
Bernard Farterl


EQUIPE

Chef opérateur
Jean-Louis Sonzogni
assisté de
Laurent Rischette

Chef-opérateur du son
Arnaud Mellet

Assistantes-réalisatrices
Juliette Esch
Pauline Caillat

Chef-décorateur
Yann Nicolas

Chef maquilleuse
Marie-Elise Valnet

Habilleuse
Emilie Roumegous

Montage
Jean-Luc Simon

Etalonnage
Carlo Thiel

Mixage
Loïc Collignon

 

UNE PRODUCTION

Les Films d’ici
Serge Lalou
Claire Dornoy

Tempo films
Jacqueline Sigaar
Hortense Quitard
Emilie Dudognon

Samsa Film
Jani Thiltges

Promenons-nous dans les bois
Etienne Jaxer-Truer

Avec le soutien de :
Film Fund Luxembourg
Région Grand Est, en partenariat avec le cnc

Ainsi que :
Département de Moselle
Département de Meurthe-et-Moselle
Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle
Agglomération du Grand Longwy
Communauté de Communes Pays Haut Val d’Alzette (CCPHVA)

Le projet a bénéficié  de l’Aide à l’écriture de scénario cinéma –  centre national du cinéma

 

ISAN 0000-0007-4048-0000-W-0000-0000-F
VISA 163 528

À propos du film

un film et trois récits

Le film tisse trois fils narratifs : un opéra contemporain, écrit par le compositeur italien Carlo Crivelli, sur un livret du poète Valerio Magrelli ; un documentaire tourné à Villerupt, ancré dans le présent ; un récit d’enfance inscrit dans la maison du directeur de la mine.

Porté par un scénario signé Cristina Comencini et François Caillat, Temps nouveaux explore les mutations du travail et les trajectoires de mobilité sociale.
Entre mémoire collective et parcours individuels, le film interroge ce qu’il reste des combats d’hier et la manière dont ils résonnent dans les destins d’aujourd’hui.

Autour du film

Contacts et liens : production, diffusion, distribution

Supports disponibles à la programmation :

Distribution du film :

Location du film pour séances collectives (secteur culturel) :

Edition DVD

Dans la presse

>>  Revue de cinéma italienne Sentieri Selvaggi (Sentiers sauvages)  <<

« Une œuvre sensible et audacieuse, suspendue entre le cinéma du réel, la mémoire de l’enfance et la tradition de l’opéra italien »

Entretien avec François Caillat et Cristina Comencini autour de Temps nouveaux
par Lorenzo Nuzzo – Rome, octobre 2025
(traduit de l’italien)

À l’occasion de la 20ᵉ édition du Rome Film Festival, nous avons rencontré le réalisateur François Caillat et la co-scénariste Cristina Comencini pour parler de Temps nouveaux, un film intime et contemporain, un documentaire qui navigue entre l’auto-récit et la mémoire musicale.

Parmi les projections spéciales du festival, Temps nouveaux se distingue comme une œuvre sensible et audacieuse, suspendue entre le cinéma du réel, la mémoire de l’enfance et la tradition de l’opéra italien.
Réalisé par François Caillat et coécrit avec Cristina Comencini, le film puise dans les racines ouvrières de Villerupt, petite ville à la frontière entre la France et le Luxembourg. Dans les années 1960, elle devint une nouvelle patrie pour de nombreux mineurs italiens — travailleurs infatigables et passionnés d’opéra.

Caillat y retourne, filmant les maisons de son enfance, restées presque inchangées, avant de rencontrer les descendants de ces mineurs. Ces petits-enfants, désormais actifs au Luxembourg dans la finance ou les technologies, incarnent une autre forme de travail et de modernité.
« Dans mes films, je me demande toujours comment représenter le passé », confie Caillat. Avec Comencini, il évoque ici le processus artistique et la frontière poreuse entre documentaire et fiction.

Une rencontre entre l’opéra et le réel

Temps nouveaux naît d’un mélange rare : d’un côté, la musique d’un opéra sur le monde ouvrier, composé par Carlo Crivelli sur un livret de Valerio Magrelli ; de l’autre, un documentaire tourné à Villerupt.
Un mariage inhabituel entre la réalité et la musique.

François Caillat : « C’est vrai, c’est rare, et c’est justement pour ça que j’ai eu envie de le faire. J’ai tourné beaucoup de documentaires, mais j’aime expérimenter de nouvelles formes. Et comme il est difficile de trouver des financements, il faut avoir une forte motivation. Pour moi, la nouveauté, c’est une forme d’énergie. »

Mais au départ, le projet a suscité des doutes.

« Tout le monde me disait que ça ne marcherait pas, que ça n’avait jamais été fait. Et parce que cela n’avait jamais été fait, on en concluait que ce n’était pas possible ! Je ne savais pas si ça allait fonctionner, mais j’ai essayé. Et finalement, le résultat m’a surpris. Au cinéma, il faut oser, sinon on refait toujours la même chose. »

Cette audace, dit-il, s’accompagne d’une part d’inconscience :

« Faire un film, c’est accepter de ne pas savoir. C’est comme un peintre qui commence une toile sans modèle : on avance dans l’incertitude. C’est ça, l’excitation de la création. »

Une mise en scène du passé

Caillat n’avait jamais filmé l’opéra auparavant.

« C’était un vrai work in progress. Il n’y avait pas de scénario figé, mais beaucoup d’énergie et de curiosité. C’est pour ça que j’aime le documentaire : on ne sait jamais ce qui va arriver. »

Pour lui, Temps nouveaux pose la question centrale de son œuvre : comment représenter le passé ?

« Les approches classiques — archives, entretiens, historiens — ne me suffisent plus. J’ai voulu mettre en scène le passé, non pas comme dans une fiction, mais comme une reconstitution volontaire au sein du documentaire. Dans le film, les grands-parents chantent pendant que les enfants parlent. Autrefois, la famille chantait ; aujourd’hui, elle se souvient. »

Et derrière cette réflexion, une idée politique :

« La mémoire ouvrière est indissociable de la mémoire musicale. L’opéra a façonné la culture italienne au XIXᵉ siècle. Même dans les milieux modestes, il y avait une immense sensibilité musicale. »

Les lieux de la mémoire

François Caillat : « Les lieux ont conservé une beauté intacte. Les maisons des mineurs sont toujours là. »
Cristina Comencini : « C’est de là qu’est née l’idée. François est retourné dans ce quartier ouvrier : les maisons étaient les mêmes, mais devant, il y avait des BMW et des Mercedes. Le matin, les habitants partaient au Luxembourg pour travailler dans les banques, puis revenaient le soir. On s’est dit que, dans cette ville silencieuse, les anciens ouvriers pouvaient revenir chanter. »

Les images nocturnes des voitures, symboles d’une nouvelle civilisation, sont nées spontanément lors du tournage.

Comencini : « Ce que j’aime dans le travail de François, c’est cette recherche constante à travers le cinéma. Nous nous sommes rencontrés au festival de Villerupt, un grand rendez-vous du cinéma italien. Là-bas, les immigrés italiens continuaient de réclamer les films d’Alberto Sordi. Temps nouveaux relie nos deux pays — la France et l’Italie — et rend hommage à ces ouvriers qui chantaient… mais qui, souvent, mouraient aussi. »

Un film personnel et sensible

François Caillat : « Le film a été tourné dans la maison où je suis né et où j’ai grandi pendant dix ans. C’est donc aussi une recherche sur mon enfance. L’émotion est très forte. Si une influence existe, c’est celle de mes souvenirs. J’ai voulu faire un film sensible, pas démonstratif ni sociologique. C’est un film sur ma propre histoire. »

Entre fiction et réalité

Cristina Comencini : « Je viens de la fiction, François du documentaire. C’était notre première collaboration de ce genre. Ce qui m’a plu, c’est que malgré le cadre documentaire, il y avait une vraie histoire à raconter. Aujourd’hui, beaucoup de films de fiction s’inspirent du documentaire. Ici, c’est l’inverse : le réel emprunte au cinéma de fiction. Et c’est dans l’opéra chanté que se trouve le cœur du film. »

 

 

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Alla ventesima edizione della Festa del Cinema di Roma (2025), nella sezione Special Screening, sarà presentato in anteprima TEMPI NUOVI, il nuovo lavoro del regista francese François Caillat, scritto insieme a Cristina Comencini.

Caillat, spesso definito un “cineasta della memoria”, ha firmato lungometraggi e documentari premiati in festival internazionali come IDFA, Toronto, CPH:DOX e Cinéma du Réel. La sua ricerca autoriale si concentra sulla memoria collettiva e sulle storie dimenticate, capaci di restituire vita a mondi scomparsi. Tra i suoi titoli più noti figurano Una giovinezza innamorata, Tre soldati tedeschi, Benvenuti a Bataville e L’affare Valérie.

Con Tempi Nuovi, il regista intreccia due dimensioni: da un lato un’opera lirica sul mondo operaio composta da Carlo Crivelli su libretto di Valerio Magrelli, dall’altro un documentario girato a Villerupt, città mineraria della Lorena e luogo d’origine dello stesso Caillat. Un territorio che nel Novecento accolse migliaia di lavoratori italiani in cerca di futuro.

Il film rievoca la vita di una famiglia di minatori negli anni Sessanta e dà voce ai loro discendenti, oggi impegnati in professioni legate alla finanza e allo sviluppo dell’intelligenza artificiale. In questo passaggio tra generazioni si delinea il cuore del racconto: la trasformazione dei legami sociali, il tramonto della civiltà operaia e l’avvento di un nuovo mondo.

«Tornando nella mia città natale – racconta Caillat – non mi aspettavo di scoprire un paesaggio così diverso. Ho lasciato canti di minatori e acciaierie, ho trovato algoritmi e banche. I nipoti dei minatori sono diventati informatici e banchieri. Del passato resta soltanto una leggenda cantata».

Tempi Nuovi diventa così un affresco cinematografico e musicale che unisce memoria collettiva e traiettorie individuali, riflettendo sulle lotte di ieri e sulle sfide di oggi.

 

MEDIA:

*SentieriSelvagi

RoFF20 – Intervista a François Caillat e Cristina Comencini per Temps nouveaux

 

 

*Taxidrivers

https://www.taxidrivers.it/483161/interviews/tempi-nuovi-intervista-con-il-regista-francois-caillat.html

FESTIVAL DI ROMA

‘Tempi nuovi’ intervista con il regista François Caillat

Sceneggiato con Cristina Comencini, il film intreccia due fili narrativi: un’opera sul vecchio mondo operaio composta da Carlo Crivelli su un libretto di Valerio Magrelli e un documentario girato a Villerupt, in Lorena, una città mineraria dove emigrarono, nel XX° secolo, migliaia di lavoratori italiani

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françois caillat

Special Screening alla Festa del Cinema di Roma 2025, il film Tempi Nuovi, diretto da François Caillat e sceneggiato con Cristina Comencini, intreccia due fili narrativi: un’opera sul vecchio mondo operaio composta da Carlo Crivelli su un libretto di Valerio Magrelli e un documentario girato a Villerupt, in Lorena, una città mineraria dove emigrarono, nel XX° secolo, migliaia di lavoratori italiani.

Nel contesto della Festa del Cinema di Roma abbiamo fatto alcune domande al regista e sceneggiatore François Caillat.

François Caillat e il suo Tempi Nuovi

Com’è nata l’idea di questo film?

Sono nato e cresciuto a Villerupt, la piccola città della Lorena dove è ambientato il film. Lì ho trovato una storia appassionante da raccontare. Una storia molto rappresentativa della nostra epoca.

Sono fondamentalmente due storie e due generi che si fondono tra loro. A dircelo è anche la distesa di prato all’inizio con delle scie che si intrecciano tra loro come ad anticipare che quello che vedremo saranno due storie intrecciate attraverso tanti personaggi diversi. Sei d’accordo?

Sì, esattamente. Le due storie sono il passato e il presente che si intrecciano davanti ai nostri occhi. In superficie, oggi ci sono campi, strade, un paesaggio; e sottoterra, in profondità, le gallerie delle miniere che hanno reso ricca industrialmente questa regione per un secolo. Di questo passato sepolto non si vede più nulla, ma alcuni lo ricordano…

Una fiaba?

All’inizio sembra quasi come una fiaba con le immagini ferme e la voce fuoricampo che racconta. E con l’inserimento della parte musicale sembra effettivamente una favola. Era questo il tuo intento?

L’incontro tra le due epoche è guidato da una voce fuori campo, la mia, che introduce la storia. Mio padre era direttore della miniera e io torno qui, cinquant’anni dopo. Non è un reportage, ma un’indagine sulla memoria, un “ritorno al paese della mia infanzia”. Si può parlare di racconto, sono d’accordo con te. Ho cercato di realizzare un film più poetico che realistico.

françois caillat

È come se le immagini parlassero nel senso che spesso vediamo luoghi disabitati o oggetti che venivano usati in passato circondati dal silenzio. Quasi come se osservarli permettesse loro di essere dei personaggi a tutti gli effetti. È giusto dire che cercavate un coinvolgimento di tutto l’ambiente in modo che non solo le persone, ma anche gli oggetti raccontassero una storia?

Con il passare del tempo, gli uomini scompaiono, la memoria si affievolisce, presto non ci saranno più testimoni del passato, né personaggi che ne parlino. Ma rimangono i luoghi, gli oggetti che evocano un mondo scomparso. Basta guardarli, filmarli in silenzio, dedicare loro tempo in un lungo piano sequenza. Sono tracce che raccontano una storia. Ho già utilizzato spesso questo modo di evocare il passato nei miei altri film. In questo ho voluto aggiungere un altro modo di farlo: grazie alla musica.

La musica nel film di François Caillat

A proposito di musica, come mai hai deciso di inserire la parte musicale? Credi che possa essere un modo per attirare maggiormente il pubblico che si sente più coinvolto?

In questo film parlo del presente filmandolo davanti a noi. Oggi percorro la piccola città di Villerupt e i suoi abitanti conversano con me. Ma per parlare del passato, ho scelto di rappresentarlo musicalmente: sotto forma di un’opera. Filmo la vita di una famiglia di minatori a Villerupt negli anni ’50, una coppia e i loro due figli, e i loro ruoli sono cantati.

Ho immaginato le scene di quest’opera con Cristina Comencini e abbiamo chiesto al poeta Valerio Magrelli di scrivere i testi cantati. Successivamente, il compositore Carlo Crivelli ha scritto una colonna sonora originale.

I quattro personaggi sono italiani e cantano in italiano perché all’epoca Villerupt era popolata soprattutto da italiani che erano emigrati in tutta la regione dall’inizio del XX secolo per lavorare nelle miniere.

Interessante anche il fatto di mescolare più aspetti: la parte musicale e la parte non musicale, il presente e il passato, l’Italia e la Francia. Si può definire un film di opposti?

Sì, è un film di contrasti, ma anche di continuità. Si scoprono due epoche molto diverse: il 1950 è un mondo materiale, il lavoro manuale nelle miniere, la vita collettiva nei quartieri popolari che ci racconta una famiglia di operai; oggi è un mondo smaterializzato, virtuale, dove i giovani lavorano nell’informatica e nell’intelligenza artificiale. Tuttavia, a Villerupt, questi due mondi contrastanti sono in continuità: gli immigrati italiani sono rimasti a vivere qui, i discendenti dei minatori sono oggi informatici, banchieri, specialisti di IA. Esiste una continuità familiare, ma il mondo è completamente cambiato. I Tempi nuovi (il titolo del film) sono tempi antichi che sono stati tramandati di padre in figlio fino a noi.

L’importanza della memoria

È corretto dire che il film è una riflessione sulle conseguenze delle azioni? Nel senso che tutto quello che è successo nel passato ovviamente si ripercuote nel presente e in particolare nelle parole e nella vita dei successori e dei discendenti. La memoria diventa fondamentale e in qualche modo è rappresentata dalla parte musicale, sembra essere la più interessante e importante, ma poi si perde nel caos del presente.

Effettivamente la memoria è importante in questo film. È incarnata da questi cantanti che fanno rivivere davanti ai nostri occhi l’epoca degli anni ’50: è un ritorno al passato, un revival quasi magico (penso alla “fiaba” di cui parlavi prima). Ma non so se questo passato abbia avuto ripercussioni reali sui giovani di oggi. I discendenti dei minatori, intervistati nel film, si sentono ancora un po’ italiani, sanno che le loro famiglie sono arrivate un tempo dall’Umbria o dal Veneto, hanno sentito parlare del lavoro in miniera, ma per il resto… quel mondo passato sembra loro molto lontano! Per me, questo era l’interesse di un film del genere: mettere a confronto due mondi molto diversi, uno dei quali però deriva dall’altro.

François Caillat e Cristina Comencini

Com’è stato lavorare con Cristina Comencini alla sceneggiatura?

Molto bello. Sono stato felice di lavorare con lei a questo film. Prima di diventare la regista che conosciamo, era (e rimane) un’ottima sceneggiatrice. Mi ha aiutato a sintetizzare l’argomento e a dargli un senso narrativo, come in un film di finzione.

Quale pensi sia il responso del pubblico italiano?

Ottimo, spero! Perché è un film con un tema franco-italiano, cosa rara! È ambientato in una città franco-italiana, racconta un secolo di collaborazione industriale tra i due paesi (gli immigrati italiani, con il loro lavoro assiduo nelle miniere, hanno arricchito la Francia per un secolo), è un film parlato in francese e cantato in italiano… C’è davvero di che rallegrarsi e riunire gli spettatori dei nostri due paesi!

Sono Veronica e qui puoi trovare altri miei articoli

Tempi nuovi

  • Genere: Documentario
  • Nazionalita: Italia, Francia
  • Regia: François Caillat